dimanche 7 avril 2013




FINANCE & TRANSACTIONS OCCULTES

Début avril 2013, Le Consortium international des journalistes d'investigation a révélé qu'il disposait de plus de 2,5 millions de documents concernant des transactions offshores. Quatre-vingt-six journalistes travaillant pour 36 médias répartis dans quarante-six pays ont "épluché", aidés de logiciels de "data mining" (NUIX permet la collation de données non structurées), 260 Gigabytes de données informatiques, soit une somme d'informations bien supérieure aux câbles publiés par Wikileaks en 2010. Offshore Leaks, représente probablement, la plus grande enquête journalistique connue à ce jour.

L'ICIJ s'est saisi des investigations après qu'elle ait reçu courant 2011, un paquet postal expédié d'Australie, dont le contenu, un disque dur a stupéfait la rédaction. Le hard drive contenait : des contrats, des fax, des copies de documents d'identité, e-mails, numérisés, indispensables à l'établissement de transactions bancaires offshore.
Les données concernent environ 122 000 entités commerciales "reliées à plus de 130 000 personnes dans 140 pays. Près de 12 000 intermédiaires ont contribué à créer ces entités, le plus souvent pour le compte de leurs clients", pour un montant total estimé à 20 000 milliards de dollars. Les comptes étaient dissimulés au sein de sociétés écrans où les noms des clients n'apparaissaient pas. Le nom de la banque ou de l'homme de paille était le seul à être connu de l'entité offshore.

Quelques jours plutôt, Jérome Cahuzac, le ministre chargé du budget qui prônait l'austérité, reconnaissait, contraint et forcé, qu'il possédait un crédit de 600 000 euros sur un compte Suisse. Le Monde révélait dans la foulée, que le trésorier de campagne de François Hollande en 2012, était actionnaire de deux sociétés offshores basées dans les îles Caïmans. Si tout citoyen d'un pays de l'Union Européenne peut ouvrir, depuis 1990, un compte courant dans un autre pays que le sien, ce dernier doit être déclaré à l'administration fiscale. La loi française exige d'en connaître le bénéficiaire et interdit le trust.

Au mois de mai 2009, le ministre du Budget, Eric Woerth, avait présidé "Journée spéciale de lutte contre la fraude fiscale et sociale" qui réunissait six-cents contrôleurs fiscaux, réunion qui faisait suite à la création d'une cellule "qui permettra de discuter avec les résidents français détenant des avoirs à l'étranger non déclarés auprès du fisc". Quand un Français se présentait pour régulariser sa situation, il se voyait infliger une retenue de 80 % sur les sommes dissimulées au fisc. Avec les nouvelles dispositions, l'assujetti peut faire appel à un conseiller et débuter cette procédure sur une base anonyme. Le contribuable ne se dévoile que s'il accepte le compromis proposé par le Ministère du budget.

Depuis la loi du 12 juillet 1990, les organismes financiers sont tenus de lutter contre le blanchiment des capitaux, avec l'obligation de signalement à TRACFIN (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers). Celle loi est venue compléter la nouvelle réglementation économique du 13 mai 2001, et la 3° directive européenne du 26 octobre 2005.

L'argent secret ne sert pas seulement à la criminalité en col blanc. Il tend de plus en plus à être le produit d'activités criminelles servant à alimenter le terrorisme. Selon les services du renseignement américains, l'attentat du XI septembre 2001, aurait nécessité le transfert de 324.000 dollars éparpillés en 20 comptes étalés sur une durée de 7 mois. Cette somme, selon les enquêteurs, proviendrait de fraudes à la carte bancaire, de trafics divers, et de certains groupes de charité proche d'Al-Qaïda.
  • L'origine des activités illégales ou en partie illégales, sont très diverse.
  • Trafics en tous genres : êtres humains, armes, produits, œuvre d'art, armes, etc.
  • Racket, chantage, extorsion.
  • Contrebande cigarettes, produits à forte valeur ajoutée.
  • Criminalité violente : attaque à mains armées, enlèvements.
  • Criminalité astucieuse : escroqueries, détournement de subventions, fraude fiscale.
  • Pots de vin, commissions occultes.
  • Caisse noire de partis, société, États.
  • Détournement d'embargo, de fonds à des fins personnelles, transmission d'héritage.
La notion de paradis fiscal repose sur le principe de la souveraineté nationale des États. En dehors des traités uni ou bilatéraux (la France a signé près de 1000 traités de par le monde), toute enquête n'est possible qu'avec l'accord de l'état d'accueil. Or, plusieurs pays estiment qu'ils ne peuvent être tenus pour responsables des systèmes fiscaux en vigueur dans d'autres pays, et toute demande d'enquête se heurte à une fin de non recevoir, ou à un manque d'alacrité certain.

Les activités de blanchiment représentent une activité importante de l'économie. Quand un délinquant de "haut vol" prend une licence bancaire, cela fait des revenus pour l'État, et quand un criminel, un trafiquant crée un réseau de sociétés de façade, il "monte" de véritables sociétés. Ces sociétés existent bel et bien, elles créent des emplois, paient des charges, et les États hébergeurs tirent profit de cette économie délictuelle. Les capitaux déposés dans le giron britannique (les Caïmans, îles anglo-normandes, Man, îles Vierges britanniques, Gibraltar, Hongkong, Irlande ou Dubaï), approvisionnent la City. En France, le régime de défiscalisation et celui des niches fiscales accordé aux DOM-TOM (devenus COM) sont assimilable, aux dires des spécialistes, à de minis paradis fiscaux (Ils jouissent d'une large autonomie fiscales et douanière) . Cela explique pourquoi certains États ne classent pas cette lutte au rang de leurs priorités. La combattre serait écrouler tout un pan de la vie économique du pays. La crise financière survenue à Chypre en mars 2013, a montré comment un système offshore peut avoir des répercussions énormes sur la stabilité d'un État.

Paradoxalement, c'est la dérégulation et une législation des grands pays qui sont à l'origine de ces paradis fiscaux. Chaque grande zone a les siens, les Caraïbes pour l'Amérique du Nord, les îles Anglo-normandes et les micros-états pour l'Europe, et enfin, le pacifique pour l'Asie. Selon un rapport publié en 2001, l'ensemble des paradis fiscaux représentait 4 000 banques offshores, plus de 2 millions de sociétés relais ou écran, et drainaient plus de 5.000 billions (milliards) de dollars.

Après l'attentat du XI septembre, les États-Unis revenaient sur leur position antérieure favorable aux paradis fiscaux. En septembre 2001, les pays du G7 gelaient des fonds soupçonnés d'être liés au terrorisme, et l'union européenne rendait publique une liste de personnes et d'organisations figurant sur une liste noire dressée par les États-Unis. Le Groupe d'Action Financière sur le blanchiment de capitaux (crée à Londres en 1999 à l'occasion du G7) regroupant 26 pays industrialisés, et qui est une émanation de l'OCDE, dressait en 2001, deux listes des pays les moins coopératifs en matière de lutte contre l'argent sale.



les Bahamas
Israël
Panama
Russie
îles Caïmans
Liban
Niue
St Vincent Grenadines
les îles Cook
Liechtenstein
Nauru
St Kiits et Nevis
La Dominique
îles Marshall
Philippines


Liste noire 2001

Antigua Barbuda
st Lucie
Guernesey
Monaco
Belize
Samoa
île de Man
Île Maurice
Bermudes
Chypre
Jersey

Îles vierges
Gibraltar
Malte


Liste grise 2001

L'administration fiscale française considérait également comme paradis fiscaux : Andorre, Autriche, Campionne, Grèce, Irlande, le Vatican, le Luxembourg. Autres pays parfois pointés du doigt : Jordanie, Hong-Kong, Costa-Rica, Émirats, Liberia, Nouvelles-Hébrides. Si nombre de ces paradis fiscaux ont disparu de la liste établie par l'OCDE, après que ces Etats aient signé des conventions fiscales, la situation est loin d'être aussi claire. Les banques des émirats koweïtiens, Saoudiennes, bénéficient d'une immunité souveraine liée aux familles elles-mêmes régnantes. Par ailleurs, Dubaï possède un important marché de l'or et de diamants, avec des courtiers à Bahreïn, Malte, Chypre, Gibraltar, les îles Caïmans, îles Vierges, placées sous le contrôle de fonctionnaires détachés de la banque d'Angleterre, or, ni le fisc, ni la police, n'ont accès aux comptes des particuliers.

Le GAFI a édicté quelques critères de sélection aidant à définir un paradis fiscal :
Surveillance des institutions financières absentes ou jugée insuffisantes.
Inadéquation dans l'octroi d'agrément à des institutions financières : possibilité de gérer une société financière sans autorisation ou enregistrement, possibilité pour un criminel d'exercer des fonctions de gestion ou de contrôle dans un établissement financier.
  • Existence de comptes anonymes ou de comptes à des noms fictifs.
  • Aucune obligation de vérifier l'identité du client.
  • Aucune obligation à identifier les propriétaires bénéficiaires lorsqu'il existe des doutes quant à savoir si le client agit en son nom propre ou non.
  • Aucune obligation pour les institutions financières à mettre en place des programmes continus de formation au blanchiment des capitaux.
  • Aucune obligation de conserver durant un délai de 5 ans des documents concernant l'identité des clients ou des transactions
  • Obstacles juridiques à l'accès aux informations pour les autorités administratives et judiciaires.
  • Secret bancaire, trop contraignant qu'on ne peut lever dans le cadre d'enquêtes criminelles.
  • Aucune obligation de déclarer les transactions suspectes ou inhabituelles.
  • Lois interdisant l'échange international d'informations.
  • Mauvaise volonté évidente pour répondre à des demandes d'entraide judiciaire.


L'enjeu de ces sommes est stratégique. Il circule de part le monde, et pas seulement dans les paradis fiscaux, des capitaux sans qu'on en sache rien, ou pas grand chose, ce qui revient au
même. Une première idée qui vient à l'esprit pour lutter contre l'argent "sale", la mise en place d'un système financier reposant sur des chambres de compensation qui permettraient de suivre les flux financiers, mais la mesure resterait insuffisante. Chacun sait que les financiers sont toujours à l'affût de capitaux, aubaine que les criminels de tout acabit s'empressent d'en profiter. Il ne faut donc pas s'étonner de retrouver sur les marchés spéculatifs (le Monep, pour ne pas le citer), une importante partie de ces sommes, marché sur lequel l'argent va perdre ses origines douteuses afin de pouvoir réapparaître au grand jour, et ce, légalement.

Un système beaucoup plus ancien peut aussi être utilisé pour effectuer des transferts de fonds anonymes, la "Hawala". Il s'agit d'une façon de faire basée sur la confiance, qui remonte aux empereurs de la Chine ancienne, pour éviter aux commerçants empruntant la route de la soie d'être "dépouillés" de leur argent. L'utilisation est des plus simple. Une personne dépose une certaine somme chez un agent de change, qui en retour lui remet un reçu numéroté anonyme (une lettre suivie de quatre chiffres pour les sommes inférieures à 500$), et un mot de passe. Il suffit ensuite à l'agent de change d'avertir par e-mail ou par fax son correspondant, pour qu'un tiers puisse se présenter et venir retirer les fonds, soit en présentant le reçu numéroté, soit en révélant le mot de passe. La transaction effectuée, elle est aussitôt effacée. Bien que cette pratique soit illégale dans nombre de pays, elle n'en constitue pas moins tout un pan de leur économie. Au Pakistan, on estime à plusieurs milliards de dollars le volume de ces transactions qui sont "noyées" avec celles des travailleurs indiens, pakistanais, philippins et du sud-est asiatique émigrés.

Quel que soit le type d'activité illégale, dès qu'elle atteint une certaine ampleur, on a recours à un ensemble de sociétés légales qui permettent de dissimuler les revenus d'activités contraires à la loi, d'en disposer légalement après blanchiment, voire en tirer profit. Quasiment toutes les banques, disposent, parfois à leur insu, de "rabatteurs".

Les transactions pouvant dissimuler les fonds, leur provenance, ou leur utilisation pour des opérations illicites, sont quasiment Dromon. Dans une chaîne délinquante, seules les personnes à la base de l'activité illicite doivent blanchir les capitaux, les intermédiaires n'ont pas ce souci. Leur activité économique et de façade étant tout ce qu'il y a de plus légale, ils perçoivent leurs honoraires qui constituent leur chiffre d'affaires. Pour dissimuler les transferts de capitaux, on crée de véritables sociétés qui serviront de paravent à travers un montage complexe de sociétés relais. Ce qui intéresse ces sociétés de papier, ce sont les registres de commerce, le papier à en-tête, les comptes bancaires, et les possibilités offertes pour les transferts de capitaux. Il devient possible de commercer en établissant de fausses factures, en surestimant ou sous-estimant les montants de celles-ci, pour que la différence ou le bénéfice réalisé sur la TVA puisse être déposé au passage sur un compte secret. Cela est encore rendu plus facile par les zones franches exemptent de contrôles douaniers et fiscaux, tout en permettant la re-facturation à l'exportation. Les zones franches de certaines banlieues Française peuvent appartenir à cette catégorie. Ce sont de mini paradis fiscaux que les gangs locaux peuvent mettre à profit pour bénéficier d'exonérations fiscales et sociales en provenance d'argent sale. Parfois, il s'agit simplement d'un jeu d'écritures, puisqu'il n'y en circulation aucune marchandise.

Une technique resplendissante de simplicité, le faux procès. La somme à blanchir est déposée sur un compte dans une banque offshore en attendant de servir de règlement à un procès monté de toute pièce. La société qui veut rapatrier les fonds intente un procès à la société détenant les capitaux, et bien souvent, un arrangement à l'amiable est négocié entre les avocats et la justice. La société perdant son procès verse ensuite les sommes convenues à l'autre partie. Dans l'état actuel de la législation, la société qui aura gagné le procès, n'aura même pas à payer d'impôts sur les sociétés. Le bénéfice est donc supérieur à ce qu'il serait avec des fonds sur lesquels il aurait fallu s'acquitter des impôts sur les sociétés.

On peut tout aussi bien avoir recours à des sociétés offshores situées dans un paradis fiscal. Les affaires ne transitant pas par le pays d'accueil, cela évite qu'un nom de fondateur ou d'administrateur n'apparaisse. La réglementation permet l'implantation de banques, compagnies d'assurances, sociétés relais ou écran, l'ouverture de compte à chiffre anonyme. Les sociétés panaméennes ont été fréquemment utilisées en Suisse, en raison de la possibilité à pouvoir utiliser les deux sigles SA ou AG. Pour ensuite semer la confusion, il suffit que la société mentionne une ville et de supprimer la mention du siège à Panama !

Vous souhaitez créer votre société rapidement, il vous en coûtera quelques milliers de dollars, et pour les impôts, il pourra s'agir d'un forfait de quelles que centaines de dollars par an, auxquels il vous faudra prévoir 6OO dollars de frais de gestion. Si vous n'avez pas le temps de vous déplacer, vous pouvez créer votre société offshore via Internet.

Depuis l'attentat du XI septembre 2000, les contrôles financiers se sont renforcés. Les banques pouvant être considérées par la justice comme complices dans les transactions illicites et les abus de biens sociaux, elles sont devenues très vigilantes. Tout employé recevant une transaction supérieure à un plafond, ou jugée anormale, se doit d'avertir immédiatement la direction. Parmi les indicateurs "d'anormalité", on peut, sans trahir le secret bancaire, citer :
  • difficulté à obtenir la vérification d'informations sur l'identité du client;
  • client qui fournit miraculeusement des documents de garanties en cas de difficulté;
  • investisseur introduit par un intermédiaire situé dans un pays " suspect ";
  • toute transaction dont la contre parti est inconnue;
  • l'usage sans motif de nombreux intermédiaires;
  • nombreuses transactions via des états à la juridiction différente et avantageuse;
  • ordre d'achat, vente, dans une circonstance inhabituelle;
  • transferts de fonds à une troisième partie sans lien;
  • transaction qui parait inhabituelle par son montant, sa fréquence, sa durée;
  • nombreuses transactions avec de petits mouvements et vente en une seule fois;
  • très grosse transaction par du " cash ";
  • paiement par virement, transfert d'une autre parti que le titulaire du compte.


Les établissements financiers vont devoir s'assurer que les sommes ont été déclarées à l'administration fiscale du pays d'origine, d'où l'apparition de nouveaux services financiers alternatifs. Mais il arrive qu'une infraction constituée sur un territoire, ne soit pas considérée comme telle, si elle a été perpétrée en dehors des frontières du pays d'accueil. Attention ! Il faut tout fois modérer cela, car certains pays peuvent exercer des pressions sur un pays tiers, et l'influencer, même sans accords de réciprocité.

En juillet 2000, l'OCDE (Organisation pour la Coopération et le Développement) annonçait, qu'elle prendrait des mesures utiles contre les pays qui maintiendraient le secret bancaire. Pour faire échec à ce vœu pieux, il suffit qu'une seule grande puissance financière ait un intérêt à conserver un paradis fiscal dans son giron pour s'y livrer elle-même à des transactions douteuses. Les exemples ne manquent pas, affaire des vedettes de Taïwan, la livraison d'arme en Iran, l'implication de la banqueroute de la BCCI (Bank of credit and commerce international), etc.

D'autre part, l'entraide judiciaire entre certains pays reste très encadrée. Il faut, et ce, même en matière de terrorisme, que le montage financier vise une escroquerie en matière fiscale. Parfois, la coopération recèle des chausses trappes. À propos du secret-défense invoqué dans l'affaire Elf, les juges Français ont demandé à leurs homologues suisses, au titre une convention du 22 mars 1972, signée entre la "sécurité militaire" et la section du maintien du secret auprès de l'état-major helvétique, fixant une équivalence des niveaux de protection entre les deux pays, la communication des documents en leur possession. En effet, cette équivalence ne concerne que les échanges d'informations entre les deux armées et ne saurait s'appliquer à un contrat commercial. Connaîtrons-nous un jour la vérité sur les comptes aux noms de code : Prome, Vegétal, Minéral, Oror, Centuri ?

Cette guerre occulte sur les places financières a aussi des morts. Yin-Chin-Feng, l'officier taïwanais qui avait refusé de se laisser corrompre dans l'acquisition des frégates furtives, a été assassiné. Le 15 mai 2001, l'administrateur d'une société suisse meurt dans l'explosion de son véhicule. Le 2 février 2003, c'est un ancien agent de la DST, Daniel Levasseur, est découvert pendu près de Saint-Raphaël, au Dramont ! Il était l'un des quatre signataires d'une convention pour la vente d'un système d'extinction des puits de pétrole en feu au Koweït. Derrière ces disparitions et d'autres, se cache un pactole estimé à 120 milliards. On comprend mieux qu'une prime de seulement quelques milliers d'euros accordée aux informateurs, reste sans effet. Si l'argent ne représente pas toujours la motivation première des dénonciations (idéologie, opposition politique, vengeance, etc.), il reste un sauf-conduit. Pourquoi ne pas rétribuer ces aviseurs selon un pourcentage correct et suffisant pour permettre leur installation dans une autre région.

Les informateurs sont à la base du renseignement, et rien ne remplace un bon réseau d'informateurs opérant dans et autour de l'objet d'intérêt.


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